On peut vouloir voyager comme on peut aimer
Alexandra sèche ses larmes et se console quand, en gare de Bruxelles, elle contemple les trains prêts à emmener les voyageurs vers l'Allemagne, la Pologne ou la Russie, espérant que son tour viendra et que, bientôt, elle prendra l'un de ces trains. « Quelle soif de départ me possédait. » Il s'agit bien là d'un cas de possession. Alexandra est possédée par l'esprit du voyage comme d'autres le sont par le dieu de l'amour. Elle veut voyager comme on veut aimer. Passion que ses parents, sédentaires comme leurs semblables, bourgeois et rentiers, ne partagent absolument pas. Pour ces gens qui vivent dans le strict accomplissement de leurs habitudes, le voyage c'est l'enfer. Il n'y a qu'à se souvenir dans quels abîmes d'émois le départ plonge un M. Perrichon! Pour Alexandra, au contraire, le voyage c'est le paradis, la terre promise, la matérialisation de ses rêves d'enfant soucieuse de rivaliser, voire de surpasser, un Philéas Fogg ou un capitaine Grant.
Example
Interpretation
Comment
article ?
- Go and see the roses again. You will understand that yours is unique in the world. You will return to ...
Happiness consists in frequent repetition of pleasure.
I wish you endless dreams and the furious desire to make some of them come true. I wish you to ...
Over the years, the Spotify algorithms have correctly identified that I tend to like “chill” music of a certain BPM ...